Pression athmosphérique et autres changements brusques

Bonjour à tous.
Toutes proportions gardées vis à vis de petits cours d'eau de première catégorie, je voudrais souligner l'intéret qu'il y a à "sauter", pour avancer plus vite donc arriver pile à l'heure, une grande partie du cours d'eau ..(ouf) en cas de changement brusque de météo.
Je veux dire qu'on peut avoir intéret à négliger une serie de postes réputés valables.

Ceux d'entre nous qui ont une expérience truite et particulièrement truite à la mouche, savent qu'à l'observation d'une éclosion finissante on a intéret à sauter 1 ou 2 km de rivière c'est une façon de remonter le temps avec la pente du ruisseau. Mais oui, en amont donc en altitude, les conditions d'éclosion ne sont pas encore idéales mais la variation de baromètre va arriver alors qu'elle vient de passer là où je me trouve lrsque je vois finir l'éclosion. En fait et dans une toute petite marge, j'anticipe sur l'évolution météo mais c'est limite instinct ...

Il va de soit que la bonne connaissance du parcours est un atout majeur.
En même temps ce genre de déduction donne une prospection mieux ciblée si on découvre un nouveau parcours.

Il faut transposer, traduire ce qui se passe en fonction des lieux de pêche.
L'impact d'un changement brusque de météo ne sera évidement pas le mème sur le Loing et sur un gros barrage EDF ... mais il existe cet impact.

Vous avez sans doute remarqué que sur igoogle on a une météo hyper détaillée de la journée par tranches de 2 heures (en plus c'est juste)
Hier je me suis basé sur les variations du vent et je suis tombé pile dans la bonne tranche horaire à l'endroit que je prévoyais. Une heure avant et une heure après pas question de prendre un poisson.

je suis tout de même conscient du fait que je reste dans un cadre de généralités qui touchent l'ensemble de la population piscicole et pas forcément le gros pèpère de brochet record :-)

Analyse très intéressante, merci

Le problème c'est qu'on ne maîtrise pas forcément l'impact de chaque facteur. Une éclosion pour la truite c'est ok, mais pour le carna quel impact exact du vent, de la pluie, du soleil etc ?

Je prends l'exemple d'une récente sortie, on est tombé sur une grosse concentration de brochets actifs sur la berge en plein vent, on pensait avoir trouvé le principe à reproduire, mais finalement on est retombé sur une autre concentration de brochets actifs ....... dans des conditions totalement inverses, dans une anse abritée sans un soufle de vent Difficile d'établir des règles.

Mais là où j'abonde dans ton sens, c'est sur l'importance de la prise en compte (dans la mesure du possible ) des conditions du moment pour établir sa stratégie de pêche (ensuite on l'adapte ou pas en fonction des résultats).

et la lune dans tous ca ?les poissons tous confondus ne sont il pas actif les nuit de pleinne lune ?il m est arrivé de constaté les nuits de pleinne lune des activitées ,chasses ,sauts ,car il m arrivais souvent pendant des vacances de me promener au bord de la riviere la nuit et c est comme cela que j ais constaté cela .

bien vu tout ça. J'ai peu de recul, car pas votre expérience dans le pêche. Je me soucis peu du temps qu'il fait sauf en été bien sur !

Quoique j'ai pu remarquer que mes plus belles pêche de carna c'est lorsqu'il fait gris, ou humide.

Pour en revenir à RCA, j'ai l'impression que l'endroit dont tu parle n'a pas fini de nous surprendre et est vraiment déroutant. Je t'en parle à l'occas'

.... Ok pour la lune mais ce n'est pas de la météo puisque prévisible au quart de poil, c'est une évidence que j'ai refusée étant jeune à part pour la pleine lune qui ruine la journée au coup, mais après des observations menées sur un an à 4 pêcheurs séparés en région Lyon / Valence dans les années 1980 à 1985 il semble que la zone du premier quartier (donc la lune montante) soit plus favorable pour le carnassier. Précisément les 5 jours de premier quartier (-2.5 /+2.5)
Reste à bémoliser l' influence lumineuse puisque la lune peut se lever en pleine journée.
Mais pour ceux que ça intéresse vraiment on doit encore trouver les tables de KNIGHT, livret célèbre édité chaque année.
Sinon Google ou la chaine météo donnent l'info en direct.

pour RCA.... je ne vais pas réveiller le débat sur la mémoire de l'eau donc je n'engage pas sur l'analyse minutieuse des éléments météo ou cosmiques.
la pluie, le vent, la température, la couverture nuageuse et la phase lunaire faisaient partie de mes carnets de pêche, d'ailleurs je ferais bien de recommencer à tenir des carnets de pêche :-) ça prolonge encore le plaisir...
Je suis certain que nous avons tous notre baromètre interne si je puis dire, et que nous orientons nos pêches en fonction de nos convictions, notre instinct et ça peut varier fortement d'un pêcheur à l'autre puisque notre instinct vient de notre propre expérience.
Quant à l'influence du baromètre sur le carnassier, l'impact existe forcément puisque que l'eau est incompressible. La différence avec la truite c'est que l'impact reste sur le poisson seul et au contraire pour la truite à la mouche il n'y a pas d'amorçage naturel (éclosion) qui éveille le poisson.
Je dirais que pour le carnassier la topo est différente bien sûr mais aussi la densité de sujets. Les manifestations visbles (chasses, sauts) sont proportionellement très rares.
De même, la plupart des carnassiers ont un comportement social hiérarchisé alors que la truite est solitaire sur son poste.

Pour conclure je dis que le "pifomètre" reste l'instrument le plus précis à notre disposition mais quand même j'aime bien savoir ... :-)

cdt à tous