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Voilà, grace notamment à vos conseils, le topo que je me suis permis d'envoyer sur le site des pêcheurs de l'Yerres
N'hésitez pas, si vous avez des remarques, des commentaires ..
Bonjour à tous,
Vous avez sans doute, comme moi, noté la présence régulière de cadavres de brochets juvéniles, sur l'étang fédéral.
Ces pertes trop fréquentes, devenant inquiétantes, j'ai pris mon courage à deux mains, et pincé mes narines de la troisième, pour
essayer de comprendre ce qui se passait...
Aprés avois harponné, un sifflet d'une quarantaine de centimètres flottant à la surface, je l'ai ramené au sec pour l'examiner.
Beurk
Et voilà ce qu'il avait tout au fond de son gosier :
10 centimètres de bas de ligne acier et un hameçon double !!!!
La démonstration est sans appel, nous, pêcheurs, sommes à l'origine de ces pertes.
Le geste de relâcher ne suffit pas, nous devons aussi, en amont, prendre les dispositions permettant de limiter les conséquences de nos captures, toujours traumatisantes pour le poisson.
Je vous en liste quelques unes :
Pour la pêche au coup:
l'utilisation de bouriches en maille textile, les plus grandes possibles, dans lesquelles les poissons sont bien oxygénés et qui ne les blessent pas.et de dégorgeoirs en matière plastique type stylo.
Pour la pêche au vif:
Prévilégier l'eschage des vifs par le dos, avec un hameçon simple ou double qui permettra un ferrage à la touche avec toutes les chances de réussite.
Et surtout, éviter de laisser le carnassier engamer complètement, en ayant toujours ses flotteurs à l'oeil.
Pour la pêche aux leurres:
S'équiper de bas de ligne résistant aux dents tranchantes des jeunes brochets, fluorocarbones supèrieurs à 50/100° ou crinnelle métallique.
Tous les types de pêche peuvent être concernés. Il n'y a pas, à mes yeux, de technique "noble", n'occasionnant aucune conséquence et dont les praticiens pourraient se permettre de donner des leçons.
Il y a juste de bonnes pratiques et de moins bonnes ... et aussi pas maal d'idées reçues qui ont la peau dure.
Remettre ses prises à l'eau n'est pas une fin en soi. L'objectif à ne pas perdre de vue, c'est qu'elles retrouvent au plus vite, leur vie dans le milieu, y grandissent et perpétuent l'espèce.
Pour le plus grand plaisir des pêcheurs d'aujourd'hui, et de demain ...